On aurait aperçu Loïc sur une course FFC… (18.08)
Comme je demande à chacun de parler de ses activités cyclistes sous le maillot de l’ACO, je vais aussi faire preuve d’exemplarité (et non de narcissisme !).
Donc cet été, au bord des plages costarmoricaines, j’ai ré-épinglé un dossard en FFC (une première depuis 4 ans), une course passant sous mes fenêtres (ou presque : la famille est venue m’encourager à pied).
Une D3 sur un circuit de 5 km avec tout ce qu’il fallait pour me déplaire : plat (30 m D+), un tiers en ville qui accumulait les chicanes, les rétrécissements à une voie et un enchaînement de 6 virages à angles droits séparés de moins de 100 m, un tiers sur une belle départementale avec un fort vent du large de face qui calmait toutes les tentatives de sortie, créait des vagues et provoquait des chutes dans toutes les catés (l’ambulance se déplaçait de quelques mètres à chaque tour pour récupérer les derniers jetés à terre) et un tiers (pour revenir en ville) sur une route étroite qui n’avait pas dû être refaite depuis l’après-guerre…
J’ai trouvé le niveau relevé, car malgré tous ces facteurs défavorables, les 68 km ont été bouclés à près de 39 km/h, pour une victoire au sprint.
Nous étions une soixantaine dont une dizaine de féminines (que j’aurai bien aimé côtoyer en dehors du peloton… elles sont canons les cyclistes bretonnes). Pour ma part, j’ai eu bien du mal à apercevoir la tête de course de toute l’épreuve, et j’ai fini tranquille à l’arrière de ce qui restait du peloton.
Il y avait quand même un truc génial : les courses se tenaient sur le circuit final d’une épreuve Elite. Il y a eu des animations toute la journée (avec des épreuves d’Ecole de vélo), un public nombreux, une vraie ligne d’arrivée avec arche et podium, toute la section en ville sonorisée avec un speaker qui commentait ma course, et des encouragements car malgré mon affiliation francilienne, j’étais aussi un peu le représentant local !
(à l’attaque !?? non, sûrement en train de combler une cassure à l’arrière…)