La Jacques Gouin (10/03)
Que de vent, jamais eu un vent aussi fort sur un vélo!!! pluie lors de l’échauffement et de la 1ère heure de course, soleil et chaussée sèche ensuite. Et les organisateurs n’ont toujours pas compris ce que doit être un départ neutralisé!
Avec Jacques, on décide de faire course ensemble. Avec des dossards 258 et 330, on se retrouve placés loin dans la grille. Et ça n’a pas raté, comme d’habitude à la JG, on a beau faire le forcing dès le départ, seuls ou dans des petits groupes, la voiture ouvreuse avec le 1er peloton est loin devant, même après les 4km annoncés de neutralisation. On navigue pendant plus de 20km derrière un gros peloton (le 2ème?) qu’on rejoint enfin au km26. Ensuite, ça a été très cool pour moi tout le reste de la course.
Le vent, c’est facile: de face, on reste scotchés à 18-21km/h (!), même en prenant des relais courts; de côté, les rafales obligent à se pencher au vent, et à rectifier aussitôt dès qu’un abri se présente sur le côté (une haie, une voiture, un autre cycliste). Et certains, n’est-ce pas David, ont visité les champs sur les côtés… Km 60, le 1er éventail se fait tout doucement la malle. Manque de chance et de vigilance, je ne suis pas dedans. A 4, on essaie de faire la jointure. Pendant plusieurs km à 18km/h, on navigue à 100m du groupe, et 100m devant le peloton. Mais rien à faire, on ne revient pas, le groupe se fait tout doucement la malle.
Avant-dernière côte, on est 2-3 à imposer un bon rythme afin de lâcher le plus de monde, bonne pioche. Km100 avant la fameuse côte Champcueil, une nouveauté: 2km de pavés! Ca tabasse de partout. Ca a beau être du plat face au vent, ça fait tout de suite la sélection, on reste devant avec Jacques et le reste du peloton est lâché. Ensuite, la côte, je me fais violence pour rester dans les roues de Jacques très facile. A 5, on reprend peu à peu les cyclistes éparpillés de partout. Long segment final vers Ballancourt, à 5km de la ligne: face au vent, personne ne veut vraiment imposer le tempo. On voit à 200m devant un petit groupe de 6-8, ça vaut le coup de forcer pour le reprendre. Au km, en tête du groupe, je donne tout, personne ne me reprend, et je double même le groupe. Cerise sur le gâteau: qui je saute juste sur la ligne? Jean-Claude!
30km/h au final, jamais été aussi lent sur une JG. 197W de moyenne (tout compris, même les descentes en roue libre), c’est pas mal. 67ème. Jacques qui n’a pas fait le sprint, 81ème (s’il avait su que JC était juste devant!). Et 4ème des vieux, dommage les 2ème et 3ème sont 4 minutes devant. Je serai plus vigilant la prochaine fois…